Une fille de 13 ans atteinte d’une grave maladie cardiaque risque de mourir

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Issue d’une famille modeste du côté de Ahl El Kseur de Bouira, Nour El Houda, la jeune fille âgée de 13 ans est atteinte d’une grave maladie cardiaque. Comme la situation financière de sa famille est dans l’impossibilité de lui assurer une prise en charge réelle et faire face aux exigences financière de sa prise en charge, elle lance un S.O.S en direction des pouvoirs publics afin de sauver leur fille, qui risque, si sa situation perdure en l’état, de mourir.

Selon les proches de Nour El Houda, même ses enseignants lui ont conseillée de quitter les bancs de l’école. « Elle ne peut pas faire des efforts physiques ni intellectuels », lui ont-ils suggéré. Abattue, Nour El Houda est condamnée a rester chez elle, en attendant, une quelconque intervention notamment de la part du ministère de la Solidarité nationale. Sa prise en charge nécessite la rondelette somme de 300 000 DA. Au départ, elle a été orientée vers Bou Ismaïl, unique clinique publique à prendre en charge ces maladies, mais « la malchance » là encore suivie jusqu’à cette enceinte hospitalière. Même topo dans une clinique à Annaba, nous informe, encore, ses proches. Ce cri de cette petite fille nous renvoi, inexorablement, à revoir, la politique sanitaire adoptée en Algérie. Il met aussi en garde contre ces maladies qui guettent la population et dont les pouvoirs publics et les citoyens ne peuvent faire face. Avant, ces maladies sont prises en charge à l’étranger par la sécurité sociale, maintenant, les dossiers sont traités cas par cas, donc, que dire des Algériens qui n’ont pas d’assurance et qui pourra les prendre en charge. C’est dans ces cas de figure que se pose avec acuité la question de la solidarité nationale, chère à Ould-Abbas.

M. M.

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