Deux réseaux pour assainir la ville

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La ville est devenue par la force des choses, un grand chantier où (détrompons nous), on détruit plus qu’on ne construit.

Aucune rue n’est épargnée par les gravats et la boue. Les réseaux d’assainissement se succèdent sans pour autant se révéler comme des remèdes au mal qui ronge la ville de Aïn El Hammam, condamnée à devenir un no man’s land, boueux. Après la rue Colonel Amirouche où des centaines de millions ont été engloutis, sans grands résultats d’ailleurs, puisque les refoulements y sont fréquents, voici venu le tour des autres quartiers.

En ce moment, un réseau devant évacuer une partie des eaux (usées et pluviales) du centre-ville, provenant particulièrement, du tronçon allant de la place vers la mairie, est en voie de réalisation. L’achèvement des travaux en cours (pour la mise en place du réseau principal), le long de la route, menant au village de Taourirt Amrane, devrait en principe régler, du moins temporairement, le problème de cette partie du vieux quartier de Michelet qui est constitué de commerces, en grande majorité.

De l’autre côté, ce sont les eaux, en provenance du boulevard du 1er-Novembre et de la rue d’Aït Yahia, deux rues à forte densité de population, qui doivent être drainées. Elles convergent actuellement vers le centre-ville qu’elles noient à chaque averse. Le projet prévoit de les collecter grâce au réseau, en cours de réalisation, du carrefour d’Aït Yahia vers le monument (le long de la route d’Alger), pour être rejetées vers la sortie ouest de la ville.

Ces canalisations de gros diamètres, considérées comme mixtes vu qu’elles sont conçues pour drainer simultanément, les rejets et les eaux pluviales, devraient, pour être efficaces, être suivies d’un réseau secondaire auquel seront reliés les avaloirs.

Il faut noter que ce genre de travaux qui perturbent, sans cesse, le quotidien des citoyens doivent être menés rapidement, quitte à ce que les ouvriers travaillent de nuit et les jours fériés, Michelet est trop exigüe pour se permettre la circulation de gros engins, en plein jour, et à longueur d’année.

A. O. T.

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