“La question sera désormais traitée au niveau du gouvernement”

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Ces derniers avouent le ministre de l’Education ont induit des situations difficiles, vu les problèmes relatifs aux procédures bureaucratiques dont le secteur souffre.

M. Benbouzid a informé à cet effet que “cette question sera désormais traitée au niveau du gouvernement”. Ainsi, le premier responsable du secteur de l’éducation a fait part de son mécontentement quant à la manière dont se sont déroulés les concours, prévus initialement avant la fin de l’année scolaire précédente. Cet état de fait, dit-t-il, “a causé plusieurs problèmes et a induit des situations difficiles”. Et d’ajouter : “Je ne comprends pas pourquoi les concours n’ont pas été organisés alors qu’on est au début du mois de novembre et que le gouvernement a octroyé 15 000 postes, en mai dernier, des postes budgétaires au secteur de l’éducation nationale”, s’est interrogé le ministre. Notons que le retard engendré pour cette rentrée scolaire a fait perdre tout un semestre. En revanche, le ministre a promis de changer les choses pour faire face à cette situation. Le premier responsable du secteur a souligné qu’il changera les choses au niveau du gouvernement. Tout en soulignant que ce genre de concours “doivent être encadrés en vertu du statut relatif aux fonctionnaires du secteur de l’éducation”. Selon notre orateur, le problème en question ne concerne pas son secteur uniquement. Il a fait savoir que la direction générale de la Fonction publique a sa part de responsabilité. Cette institution note le ministre de l’Education nationale “doit accomplir sa mission consistant à veiller à l’application des lois”. En terme de recrutement, dont certains cas étaient victimes de la bureaucratie, le ministre dira qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour conférer plus de transparence aux concours et mettre un terme à l’octroi illégal de postes de travail. Par l’occasion, il a rajouté que d’autres mesures seront prises en considération à l’égard de certaines pratiques illégales. “Des inspecteurs seront dépêchés aux wilayas en cas de besoin en vue de mettre fin aux dépassements de certains directeurs de la Fonction publique”, a-t-il mentionné. Sur un autre chapitre, relatif à la grève et les protestations dont menacent certains syndicats, et qui revendiquent l’application de l’effet rétroactif de l’augmentation des primes, M. Benbouzid a répondu que “la voie reste ouverte au dialogue”, en appelant les syndicats à poursuivre le débat et le dialogue avec leur tutelle afin d’aboutir à un résultat concret.

Akli Slimani

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