Cela fait déjà 55 ans que le déclenchement de la Guerre de Libération national a eu lieu.
Le 1er-Novembre-1954, une date historique dont nos historiens, politiciens…. continuent à apporter leurs témoignages dans la lutte armée contre l’occupation française. Le Mouvement démocratique et docial (MDS) a appelé ses militants à continuer le combat démocrate dans le Maghreb.
Dans une déclaration rendu publique à l’occasion du cinquante-cinquième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le mouvement a rappelé que “c’est au Maghreb en lutte contre le colonialisme, au Maroc et en Tunisie, que les partisans de l’indépendance algérienne prirent les armes”. Les patriotes maghrébins, témoigne le mouvement démocrate, “étaient longtemps côtoyés dans les même milieux de démocrates et d’hommes de progrès, auprès desquels, ils trouveront aide et soutien dans le combat libérateur”, ajoutant que les solidarités qui existaient entre eux ont laissé espérer un cheminement commun dans la voie de la liberté de la justice. Aujourd’hui, déplorent les militants du MDS, “ni le projet maghrébin ni le projet méditerranéen n’ont pris la direction espérée”.
Au Maghreb, ajoute la déclaration, “les pouvoirs despotiques qui se sont imposés à la tête des nations qui ont recouvré leurs souveraineté contrarient toute aspiration au développement commun de leurs peuples respectifs”. En Tunisie comme au Maroc, le mouvement démocrate s’inquiète des atteintes infligées à la liberté d’expression et à l’opposition démocratique. En Algérie par ailleurs, le mouvement démocrate dira que “les forces patriotiques qui souhaitaient fonder une Algérie démocrate et sociale ont vu leur rêve détourné et le sigle du FLN confisqué par une frange conservatrice et antidémocrate au lieu d’être restitué au patrimoine du peuple algérien”.
En outre, la célébration de l’esprit de novembre doit mentionne le MDS, “porter l’exigence de renouer avec un destin commun afin de développer des passerelles entre force démocratique et de progrès”. “Cela permettra de poser la première pierre dans la construction d’un Maghreb des peuples réellement souverains” conclut la déclaration.
A. Slimani