Il est comme ça. Et il n’a aucune explication à fournir : “j’aime bien m’effacer. Me trop montrer c’est pas mon truc. Et puis à quoi bon ? Je ne cherche pas après la célébrité. Ca me suffit bien de vivre comme je suis. J’aime la chanson, la fête, et quand je suis dedans je m’éclate mais sinon après coup, l’entracte j’aime la vivre à mon rythme”, ainsi se résume Kamel Baci l’un des premiers artistes kabyles qui ont adopté le non-stop comme modèle de chant. Ça a fait recette, et soulevé des critiques. Mais là, c’est un autre débat. Et ici on s’en fout de qui a tort et qui a raison. Chacun son penchant. Et puis, quoi qu’on dise, il a toujours fallu un peu de tout pour faire un monde. Et son monde à Kamel Baci, il l’a choisi plein de rythme et mouvementé sur scène et plat en dehors. C’est à croire que vous avez affaire à un tout autre Baci devant un micro. Il se métamorphose complètement. Son autre nouveau produit “Anfas-i-Wrida” (laisse Wrida) mis sur le marché depuis le début de la semaine donne un avant goût du show qu’il assure face à ses fans. On a beau dire que c’est du folklore, mais ça marche et ça plaît. Alors ! Pour son come-back, Kamel Baci se veut constant. Ses chansons, il les a toujours voulues de la tendance de l’heure. Que ce soit dans “Ines ines” (dis-lui), “Assa tenhewal” (aujourd’hui c’est la fieste), “Avouwmame” (l’homme au turban), “Anda telit” (ou es-tu ?), “Mama miya” (no comment), Baci chante l’amour, la femme, la nouvelle tendance, les soucis de la vie sociale…Le tout sous des airs qui invitent à un tour de danse, au voyage, à allonger le rêve, la joie, la fête tout simplement. Une belle recette pour chasser le cafard, le stress, la monotonie, et l’ennui. C’est cela Baci. Le produit est disponible en K7 et CD chez les disquaires. Et il ne comporte aucune contre-indication.
D. C.
