Son activité service progresse à 40% de son chiffre d’affaires

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Ericsson, leader mondial sur le marché des technologies de télécommunication et des services aux opérateurs dans le monde vient de présenter sa situation dans le marché, une situation qui n’est pas identique partout à travers le monde.

D’un côté, les grand pays industriels affichent une bonne croissance, soutenue par l’essor rapide du haut débit mobile et d’un autre les pays émergents marquent une certaine faiblesse.

Quant aux ventes de réseaux, elles ont chuté de 8%. Certains opérateurs des pays émergents, aux prises avec un marché du crédit très attendu, ressentent plus particulièrement les effets de la crise mondiale.

En dépit de la situation difficile que traverse Ericsson, les mesures de réduction continue des coûts qu’il a mis en place permettent de conserver des marges stables pour son activité réseaux. « Les ventes d’équipements des réseaux ont diminué en raison d’une baisse de la demande dans le contexte actuel du marché devenu plus difficile. En dépit de la baisse des volumes, les marches de l’activité réseaux demeurent stables. Le développement substantiel des services professionnels s’est maintenu » a affirmé M. Carl-Henric Svanberg, président-directeur général d’Ericsson. Et de poursuivre : « Nos activités de réduction des coûts sont en avance sur le plan. Il y a, par ailleurs, d’autres possibilités d’améliorer de l’efficacité de l’économie ».

Pour ce qui est de l’activité services d’Ericsson, elle connaît une forte progression représentant désormais 40 % de son chiffre d’affaires totale. Par ailleurs, les services d’intégration de système et de conseil occupent une part de plus en plus importante, offrant un bon complément à l’offre « managed services ». A noter que le changement des technologies de la téléphonie vocale à la bande large mobile est en cours. Les utilisateurs et les tarifs de large bande mobile sont en croissance rapide et tôt ou tard, des milliers de personnes se connecteront à l’Internet. Avec ses changements, il faut s’attendre à la baisse des ventes de GSM accélérés par la récession actuelle qui n’est pas encore compensée par la croissance du haut débit mobile.

M. A. Y.

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