Le médecin de l’UDS à la rencontre des collégiens

Partager

Depuis qu’on commence à parler des cas de grippe A (confirmés ou non), c’est la psychose notamment dans le milieu scolaire. Pour dédramatiser la situation, le docteur Karim Yahiaoui, accompagné du technicien supérieur de la santé de l’UDS du lycée Ali-Mellah, a pris une initiative louable à plus d’un titre, en allant à la rencontre des élèves de 3e AM et de 4e AM, avant-hier mardi, du CEM Frères-Harchaoui de Draâ El Mizan.

Après avoir ausculté les élèves de 4e AM en vue de déceler des maladies les dispensant de l’éducation physique au BM, le médecin a programmé une conférence sur la grippe A. Le conférencier rassure aussi bien les élèves que leurs professeurs que ce n’était pas aussi alarmant qu’on le pense. Pédagogiquement parlant, il donne la définition de tous les virus rentrant dans ce genre de maladies. Il s’attarde beaucoup plus sur celui causant la grippe A H1N1. Le médecin donne aux enfants la manière dont se transmet la maladie. Durant toute sa conférence, il met à l’aise l’assistance en insistant surtout sur les précautions à prendre. “Elles sont surtout d’ordre hygiénique. Il faudra se laver les mains avec du savon chaque fois que cela est possible. Vous devez vous mouchez en utilisant une bavette. Il faut s’isoler dès les premiers symptômes et aller consulter le médecin”, a-t-il insisté.

Il faut dire que le conférencier a rappelé aux élèves les symptômes de la maladie qui ne diffèrent pas de ceux de la grippe saisonnière, à savoir grande fièvre, écoulement nasal, courbatures, toux.

Le médecin n’a pas omis de rappeler aussi à l’assistance les moyens de contamination de la maladie, c’est-à-dire par voie aérienne, par le contact rapproché avec une personne infectée, par le contact avec des objets ou des surfaces contaminées.

A la fin de ce cours, le médecin a voulu que les élèves transmettent ces conseils à leurs parents et aux professeurs afin de sensibiliser les élèves à tout moment. L’objectif est atteint car certains élèves nous ont déclaré qu’ils ne sont plus inquiets.

Amar Ouramdane

Partager