Le Cnes en grève nationale de 15 jours à partir d’aujourd’hui

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Le Cnes vient à travers cette action emboîter le pas aux travailleurs de l’éducation nationale qui sont à leur huitième jour de grève.

Une action décidée à l’issue des travaux de sa session extraordinaire tenue les 22 et 23 octobre à Alger, en présence de 23 sections.

Contacté par nos soins, le coordinateur national du Cnes, Abd El Malek Rahmani, a exprimé sa satisfaction par rapport au discours établi par le président de la République à Sétif.

« Ce discours est un acquis, et pour l’université, et pour l’enseignant, de même pour le Cnes », a-t-il enchaîné, avant d’ajouter : « Nous adoptons les orientations du président concernant la revalorisation salariale, l’encouragement de l’enseignant chercheur, et la révolution au sein de l’université algérienne. »

Celui-ci note que « c’est la première fois que le président parle de la revalorisation salariale et la révolution de l’université ; nous attendons que tous cela soit concrétisé ».

N’empêche que ce syndicat maintient son mot d’ordre à une grève de 15 jours à partir d’aujourd’hui.

Il dira en outre qu’ »un conseil national sera tenu les 17 et 18 novembre prochains pour débattre la déclaration du président de la république et décidé de la suite à donner à notre mouvement ». Rappelant toutefois que « le Cnes déplore avec regret le non-respect des engagements de la tutelle, pris lors de la réunion du 25 mai 2009, et l’absence de volonté des pouvoirs publics à construire un partenariat réel pour la prise en charge effective des revendications ».

Il a ainsi remis en cause « les nombreuses et longues réunions tenues et les grandes promesses faites dans le cadre des travaux de la commission mixte minstère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique -Cnes sur le régime indemnitaire, à la lumière des nouvelles instructions du Premier ministre ».

Le Cnes lance à cet effet, un appel à tous les enseignants à se mobiliser autour de ce large mouvement de protestation pour faire valoir leurs revendications.

Le Cnes réclame l’ouverture d’un dialogue sérieux sur le régime indemnitaire et sur leur statut particulier qui a été finalisé depuis maintenant plus de 14 mois, mais rien de concret n’a été concrétisé sur le terrain.

Lemya Ouchenir

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