La durée de la grève inquiète les parents

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L’annonce de la reconduction de la grève des enseignants, pour une deuxième semaine, a eu l’effet d’une douche froide, pour les parents d’élèves qui ne s’attendaient pas à une telle option.

Soucieux de la suite que va réserver le ministère de l’Education, à ce mouvement qui risque de se répéter, certains parents que nous avons rencontrés, nous font part de leur inquiétude “face à ce bras de fer qui n’aurait jamais dû avoir lieu”.

Même si les avis sont partagés, quant à la forme (grève), prise par la revendication des maîtres, le bien fondé de la question semble faire l’unanimité. “Chacun a le droit de réclamer son dû mais sans porter atteinte à autrui”, croit bon de signaler notre interlocuteur. Un enseignant, participant à notre discussion, se hâte de préciser que : “les enseignants sont, pour la plupart, des parents d’élèves.

Nous ne sommes, tout de même pas, contre nos enfants”, ajoute-t-il à l’adresse d’un autre parent qui fulmine contre ceux “qui prennent nos enfants en otage”.

D’aucuns aimeraient que les associations de parents s’impliquent, dans ce mouvement, non pas pour jeter la pierre aux enseignants mais pour rapprocher les positions des uns avec celles des autres. “Un enseignant débarrassé de ses soucis, dispensera des cours de qualité à ses élèves,” intervient un jeune et tout nouveau professeur d’arabe. Pourtant en aparté, la plupart des grévistes avouent que tout ce retard qui sera accusé dans l’avancement des programmes est angoissant car il leur “retombera sur la tête, particulièrement en ce qui concerne les classes d’examen”. Quant aux menaces de ponctions sur le traitement, brandies par le ministre de l’Education, elles ne semblent pas avoir d’effet sur leur détermination. Ils précisent, cependant qu’il est inutile de nous demander, après, d’effectuer ses séances de rattrapage.

A. O. T.

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