“La citoyenneté et la lutte contre les fléaux sociaux”, tel est le thème de la rencontre que l’amicale algérienne de lutte contre les fléaux sociaux (AALFS) organisera à Bgayet les 10, 11 et 12 décembre prochain.
La première rencontre tenue par l’AALFS s’est déroulée à Tlemcen au mois d’octobre dernier et avait pour thème “rôle de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux”. Les thèmes des rencontres, explique Dial Aziz, membre du Bureau national de l’amicale sont choisis en fonction des maux qui sévissent le plus dans la wilaya d’accueil pour inciter les autorités à s’impliquer davantage dans la lutte commune contre les maux qui rongent la société.
Si à Tlemcen, vu la proximité de la frontière marocaine, la population souffre plus de la drogue et de la contrebande à Bgayet, c’est la corruption et les suicides dont pâtissent le plus les citoyens. L’amicale, dont la création remonte à 1995, qui est basée à Alger et qui a des annexes dans les 48 wilayas, et qui espère être bientôt représentée dans les dairas et les communes, travaille en étroite collaboration avec la DGSN, la DJS, la DAS, la DEP, la DSP et l’université. Elle a pour missions essentielles la prévention et la sensibilisation des citoyens, à travers les rencontres et les organes de presse, sur les dangers que représente entre autres, la drogue, les suicides, la corruption, la bureaucratie, la prostitution, la contrefaçon et dans une certaine mesure même “la harga” qui sévit ces derniers temps à l’échelle du pays, peut-être considérée comme un fléau social. L’amicale qui fait appel à des psychologues et aux autres spécialistes en matière de maux sociaux, travaille en collaboration directe avec les services concernés auxquels elle transmet les dossiers a traiter.
B. Mouhoub