Suite aux agressions et aux violences pratiquées par les Egyptiens à l’encontre de l’équipe nationale et les supporteurs algériens avant et après le match du samedi 14 novembre 2009, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, a déclaré dans une correspondance adressée au président du conseil du peuple égyptien, Dr Ahmed Fathi Sourour : “Je sollicite votre excellence de porter un regard objectif aux événements qui se sont déroulés samedi dernier en Egypte et de revoir la manière de trouver une solution à l’honneur des relations des deux pays ». Les Egyptiens, faut-il le rappeler, se sont plutôt livrés, avec l’afflux des forces de l’ordre, à une véritable chasse à l’homme dans les rues du Caire.
Malgré l’agression qu’ont subie l’équipe nationale et les supporters algériens, de la part des égyptiens, les médias algériens n’ont pas tenu des propos insultants, violents à l’égard des Egyptiens. Pourtant, les médias égyptiens ont mené une campagne sans précédent, d’une extrême gravité, de dénigrement du peuple algérien, jusqu’à attenter à sa dignité et à son honneur. Cela s’est passé au moment ou les médias algériens ont évité toute manipulation des foules.
Le président de l’APN a estimé dans le même sillage : « Nous nous attendions de votre excellence au moins la condamnation préalable des violences qu’ont subies l’équipe nationale et les supporteurs algériens qui est due à la manipulation médiatique exercée des semaines durant par la presse locale ».
« Nous avons reçu la famille médiatique égyptienne qui a visité l’Algérie dans des conditions d’accueil de respect officiel afin d’éviter tout débordement et garantir un climat serein pour le déroulement du match comme c’était le cas lors du match qui a eu lieu au stade de Blida au mois de juin dernier », lit-on dans le communiqué parvenu hier à notre rédaction.
Concernant les craintes des Egyptiens par rapport aux ressortissants et aux projets économiques égyptiens, le président de l’APN a rassuré : « Je vous assure que l’Etat algérien est mobilisé pour assurer leur protection ». Et d’avertir : « S’il y a des dépassements, nous allons les dénoncer vigoureusement, tandis que les accusés seront condamnés selon les lois algériennes ».
Lemya Ouchenir
