“Nous voulons rester le partenaire numéro un de l’Algérie’’

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Cette offensive en matière d’investissement vise selon Mme Parisot à concurrencer d’autres pays fortement présents en Algérie, tels que les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne et la Chine. Bref, il semble que les Français ne veulent pas de concurrents en Algérie. Lors de son passage à la chaîne III, Mme Parisot présidente du Medef, dira qu’ «il est pour nous à la fois stratégique, mais en plus très important sur le plan purement affectif de rester le partenaire numéro un de l’Algérie, nous n’aimons pas quand nous voyons nos concurrents venir remporter des contrats, donc nous sommes là pour montrer aussi que nous savons nous adapter et rester compétitifs, et nous avons beaucoup à offrir à l’économie algérienne, pas simplement en matière d’investissement, mais également en matière de formation, ressources humaines, nouvelles technologies, dans les différents secteurs», a-t-elle révélé. L’invitée de la chaîne III, a indiqué en outre que les opérateurs français ont l’intention d’investir cinq milliards de dollars dans notre pays. «Nous avons eu une rencontre tout à fait intéressante et pleine de perspectives pour nos deux pays, entre le Premier ministre algérien et une partie de notre délégation. Nous avons fait part de notre souhait de multiplier et d’intensifier nos investissements en Algérie.’’ Enchaîne-t-elle. Le fait que ces investissements soient amenés à se faire avec de nouvelles logiques qui ressortent de la loi de finances, est quelque chose dont nous prenons acte, nous nous adaptons, nous sommes tout à fait pragmatiques, et ce défi n’entame en rien notre désir de rester un partenaire de premier plan de l’Algérie», a affirmé Mme Parisot. Interrogée sur la nécessité de s’adapter aux nouvelles règles économiques décidées récemment par notre gouvernement, la patronne française estime que l’Etat algérien a fait un choix de politique économique qui est un choix important pour l’avenir du pays. «Il s’agit de dire que dès qu’il y a un investissement étranger, celui-ci doit se faire avec un investisseur algérien. C’est tout à fait légitime de la part du gouvernement algérien d’avoir cette vision à moyen terme, c’est même une vision, selon nous, qui peut développer l’entreprenariat algérien», a-t-elle laissé entendre. En outre, interrogée sur les secteurs vers lesquels seront orientés ces cinq milliards de dollars, elle a indiqué que ce montant concernera la pétrochimie, le secteur des transports, ainsi que tout ce qui est matériaux de construction. «Je crois qu’il ne faut pas chercher à faire miroiter des chiffres, mais il faut surtout multiplier les projets. Une fois qu’on a acté un certain nombre de projets, il faudrait travailler à la mise en œuvre le plus rapidement possible», estime-t-elle. Par ailleurs, Mme Parisot regrette, que certaines décisions prises il y a deux ans ne soient pas encore entrées dans les faits. «Nous ne sommes pas encore dans le concret, alors que nous sommes assez impatients, là de construire telle usine, ici, de rénover telle autre usine, donc nous avons voulu dire au gouvernement de nous aider à accélérer les choses que nous avons déjà décidés, et entamés ensemble’’ appelle-t-elle.

Y. Maouchi

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