Il y a quelques jours seulement, l’Algérie, à l’instar des pays ayant adhéré à la convention adoptée par les Nations unie, le 20 novembre 1989, avait fêté le 20e anniversaire de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CDE). Elle avait abrité à cette occasion, plusieurs séminaires et conférence de presse. A cet effet, une conférence de presse autour du thème : « Les droits de l’enfant » a été organiséee, hier, au centre de presse d’ El Moudjahid. Cette manifestation sert à intégrer la totalité des droits de l’enfant en Algérie ainsi que dans le monde, tels que les droits à la survie, à la santé, à la protection, à l’enseignement et à une pleine participation dans la vie familiale, culturelle, sociale et politiques publiques.
« L’Algérie a réalisé des avancées et acquis importants en matière de promotion et de protection des droits de l’enfant depuis 1989 jusqu’à nos jours. Mais la situation dans laquelle pataugent nos enfants, nécessite plus d’efforts », a expliqué le Pr. Khiati, président du Forem.
Au cours de cette manifestation qui a regroupé les représentants d’institutions publiques, de la Forem, de l’Unicef et le mouvement associatif, a été débattue la violence à l’égard de l’enfant sous toutes ces formes à savoir, le kidnapping, la maltraitance de l’enfant par les membres de sa famille, l’atteinte à la pudeur sur mineurs et le travail des enfants. « Notre pays ne cesse d’enregistrer une augmentation notamment en matière de souffrance et de mortalité enfantines. Selon les dernières statistiques, l’Algérie a enregistré 830 enfants kidnappés, 10 000 enfants maltraités par leurs familles, 850 ont été victimes d’un viol et environ 500 enfants victimes du terrorisme », a indiqué Maître Azi Merouan.
Salon le Pr. Khiati, l’enfant doit être protégé et le code de l’enfant en Algérie, désormais, prend cet aspect dans la société. La prise en charge de certaines enfants est devenue plus qu’une nécessité. L’Algérie compte quelque 15 000 délinquants qui se présentent chaque année devant la justice, a-t-il ajouté.
Il est à signaler, que « la famille, l’école et la société jouissent d’un rôle important en matière de promotion et de protection de l’enfant en Algérie et cela nécessite la participation de tous le monde » a fait savoir, Fayçal Oulmi, représentant de l’Unicef. Cette dernière « a édité à cette occasion, un numéro spécial sur les droits de l’enfant », a t-il conclu.
M. A. Yahoui