La grève de trois jours cyclique, chaque mois enclenchée par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a été massivement suivie. Du moins pour la journée d’hier. A en croire le président de cette organisation syndicale, le taux de suivi a atteint 89% à l’échelle nationale. Un taux qui renseigne sur la détermination des médecins généralistes, les spécialistes, les chirurgiens dentistes et les pharmaciens à poursuivre le débrayage, jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause, selon leurs propos. Ainsi donc, la wilaya de Skikda est passée en tête avec un taux de 97%, suivie de la wilaya de Béjaïa et de Blida avec un taux de participation de 96%. En outre, le taux de suivie à Alger est de 83%, 92% à la wilaya de Tizi-Ouzou, 63% à la wilaya de Boumerdès, 88% à Tipaza et 58% à Sétif. « Dans le respect du plan d’action validé par le conseil national du Snpsp, tenu le 28 octobre dernier, et en l’absence de réaction du ministère de la Santé, le mouvement de grève des praticiens de la santé publique a été automatiquement reconduit hier dans la forme », peut-on lire dans le communiqué parvenu à notre rédaction. La même source confirme ne pas avoir signalé aucune situation de dépassements. Le président du Snpsp n’a pas caché sa déception quant à « l’attitude méprisante du ministère de la Santé qui se confine dans un silence de mort ».
A signaler que toutes les activités de soins ont été paralysées. Néanmoins, le service minimum a été assuré par cette corporation.
Ce syndicat revendique également la promulgation du statut des praticiens de la santé publique et l’ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire.
L. O.
