Halte à l’abattage des sapins

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De nos jours, beaucoup de gens ignorent peut être ce que signifie le terme «Coucha ». Nos aïeux en revanche le savent pertinemment puisque c’étaient eux qui l’ont inventé.

Pendant l’occupation française, ce terme était utilisé pour designer un endroit dans la foret ou étaient entassées d’immenses quantités de bois qui étaient ensuite transformés en charbon que les français utilisaient comme moyen de chauffage. En effet, à cause de la surexploitation du bois, en l’espace de quelques années, non seulement les arbres ont sensiblement diminué, certaines espèces d’arbres ont fini par disparaître. Dans les années 70, dans le but de réhabiliter certaines espèces telles que les chênes et les pins, de vastes campagnes de reboisement avaient été lancées par les responsables du parc national de Djurdjura.

Au bout de plusieurs années, les espaces forestiers ont commencés à reprendre forme et ce grâce aux efforts faits par les services concernés pour la préservation du patrimoine forestier. Seulement ces quelques dernières années, le phénomène de l’abattage des arbres commence sérieusement à prendre de l’ampleur. Pour cause, sur les hauteurs d’Aghbalou, en l’espace de quelques jours, de nombreux sapins ont été abattus à l’occasion de la fête du nouvel an. La célébration de la fête du nouvel an comme l’ont fait des millions d’Algériens témoignent parfaitement de l’ouverture de l’esprit surtout du changement des mentalités chez nous, mais orner les rues et les magasins avec des sapins qui sont découpés n’importe comment et en toute illégalité renseigne sur l’ampleur du retard qui est accusé en matière de protection de la nature et de l’environnement.

B.B.

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