Les hôtels de Tizi Ouzou risquent le déclassement

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Les établissements hôteliers de la wilaya de Tizi Ouzou, dont la catégorie est de deux étoiles et plus, risquent d’être déclassés à la prochaine rentrée sociale. Cette éventualité est d’autant plus crédible eu égard aux inspections préliminaires effectuées, ces derniers jours, dans ces hôtels par la direction de la tutelle.Celles-ci ont donné lieu à des constats peu reluisants en matière d’application des normes et conditions de classement en catégories des établissements hôteliers publiées dans le Journal officiel de la République algérienne le 18 juin 2000.Les inspecteurs du tourisme ont ainsi constaté que l’ensemble de ces hôtels fournissent des prestations en deçà de la catégorie actuelle dans laquelle ils exercent. Toutefois, ces derniers peuvent garder leurs étoiles de prestige s’ils opèrent la levée des réserves émises par les inspecteurs, a tenu à préciser le directeur de la tutelle.Les hôtels relevant du domaine public, et qui risquent cette sanction, sont ceux gérés par l’Entreprise touristique de Kabylie (ETK) et par l’Entreprise de gestion touristique centre (EGTC).Il s’agit dont du Bracelet d’argent d’Ath Yenni, Le Djurdjura de Aïn le Hammam, Lalla Khedidja et Le Beloua de Tizi Ouzou, affiliés à l’ETK et le Tamgout de Yakouren et Amraoua de Tizi Ouzou gérés par l’EGTC. Quant à l’hôte El Arz, sis à Tala Guilef, dans la localité de Boghni, sa réouverture demeure incertaine.Le sort de ces hôtels sera arrêté dès septembre par la commission nationale de classement en catégories des établissements hôteliers, qui siège au ministère du Tourisme. Ce qui permettra de revaloriser ces établissements proposés à la vente ou au partenariat national et étranger.A ce titre d’ailleurs, les quatre hôtels que gère l’ETK devront accélérer le processus de privatisation avant la fin 2005. Pour ce qui est de la cession de l’hôtel Tamgout de Yakouren elle a été retirée pour infructuosité des offres.Les hôtels de basse catégorie (moins de 2 étoiles), leur reclassement dépend de la commission de wilaya, installée en vertu du JORA du 18 juin 2000.Parmi les constatations des inspecteurs, il a été relevé que plusieurs hôtels n’ont pas changé leur literie et leur mobilier depuis de 20 ans. De quoi désenchanter les touristes qui se plaignaient des mauvaises conditions de séjour.La fréquentation de ces établissements est devenue quasi rare à tel point que les gérants les ont reconvertis en brasseries et grill-room. D’autres sont devenus des lieux où se mêlent l’alcool et la prostitution.

La ZET d’Azeffoun en phase de viabilisationLa Zone d’extension touristique d’Azeffoun est entrée dans la phase de viabilisation après que la commission de wilaya ait statué dernièrement sur la meilleure variante choisie par les trois préposées par l’Agence nationale du développement du tourisme (ANDT).Le bureau technique chargé par l’élaboration des plans a présenté le schéma directeur joint aux devis estimatif et quantitatif de l’opération de réalisation de cette ZET ainsi que le plan d’extension.Le coût de la réalisation de la voirie et divers chantiers annexes s’élève à près de 320 millions de dinars. Selon des sources sûres, la réalisation de cette ZET est confiée au groupe ETRHB, appartenant à un opérateur de la localité. Celui-ci aurait remporté le marché face aux offres d’une société saoudienne qui opère dans le bâtiment en Algérie. L’intérêt trouvé en le groupe ETRHB réside dans la disponibilité de celui-ci à réaliser en parallèle les travaux de viabilisation. Les investisseurs allemands ont émis leur offre pour la réalisation de la ZET de Sidi Khelifa.A rappeler que la ZET d’Azeffoun est d’une capacité de 1700 baigneurs, elle s’étale sur 337,5 ha, dont 25 sont aménageables. Cette zone possède une plage de 1800 m2 bien abritée avec un haut facteur de sécurité. Les équipements d’infrastructure prévus devront assurer environ 800 lits.

M. A. T.

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