l Aït Hichem, village de la commune d’Aït Yahia, n’oubliera pas de si tôt la journée du 16 décembre qui a marqué la mise en service du gaz de ville. La délégation composée de plusieurs représentants de la wilaya, particulièrement M. Menina, directeur de mines et de l’industrie (DMI) et M. Boulekhras, directeur de la distribution de la Sonelgaz de Tizi Ouzou, était attendue depuis le matin par les villageois qui avaient paré le bourg pour cette journée mémorable. L’arrivée de la délégation a été saluée à l’entrée du bourg par le comité et quelques notables du village. Une torche témoin fut allumée sur l’aire de stationnement des véhicules avant que les invités ne soient conviés à se rendre dans une maison, toute proche pour procéder à l’inauguration officielle de l’alimentation du village en gaz de ville. L’honneur de mettre en service la cuisinière est revenu au DMI qui, pour la circonstance, a eu quelques mots à l’adresse de l’assistance. Faute de fiche technique, c’est au responsable qu’est revenue la tâche de nous informer qu’il a fallu 14,65 km de canalisation pour atteindre les 417 branchements, nécessaires à l’alimentation de l’agglomération. Une opération entamée en 2007 et qui, d’après notre interlocuteur, a nécessité un montant global de financement de 43 millions de dinars avec la participation de l’Etat à hauteur de 75% et celle de la Sonelgaz de 25%. Prié de nous livrer ses impressions M. Menina nous dira sa joie “de venir aujourd’hui partager la joie de la population de cette contrée isolée”. Il nous montre le Djurdjura enneigé pour insister sur le changement que le gaz ne manquera pas d’apporter dans les foyers. Au P/APC d’Aït Yahia qui l’interpellera sur certains points, tel le retard dans l’avancement des travaux, il dira : “Ne soyez pas pissimiste. Nous sommes à l’écoute des doléances de la population que nous nous ferons un plaisir de satisfaire. Je mettrai tout en œuvre pour que les villages soient alimentés en gaz.” Quant au directeur de la Sonelgaz, il ira dans le sens de M. Menina, précisant que “malgré les difficultés du terrain, nous arrivons à réaliser annuellement quatre cents kilomètres de canalisations, une performance”. Avant de clore la visite, un citoyen a saisi l’occasion de lire une lettre adressée au wali de Tizi Ouzou et sur laquelle sont consignées toutes les doléances des citoyens d’Aït Hichem.
A. O. T.