Vers la concession de la crèche communale

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A M’kira, une commune rurale, la crèche communale a été réceptionnée. Mais, au jour d’aujourd’hui, elle est toujours fermée. Pour les autorités communales, ce genre d’infrastructure n’a pas encore de statut bien déterminé. En d’autres termes, pour la mise en service de cette structure, il n’existe pas réellement un cadre bien précis, c’est-à-dire la commune n’a pas de moyens ni financiers, ni humains pour la faire fonctionner.

Ainsi, les élus à l’APC comptent établir incessamment un cahier de charges en vue de la concéder à des personnes spécialisées dans ce domaine. “Certes, c’est une structure qui manque dans notre municipalité, mais on ne sait pas encore, si elle trouvera preneur”, nous a confié une source locale. Effectivement, notre source a bien raison de donner cet avis, mais il n’est pas dit qu’à M’kira, localité rurale, il n’y aurait pas de parents qui placeraient leurs enfants dans cet endroit. “Puisque l’infrastructure existe, il faudrait la rentabiliser. ll y a de plus en plus de femmes qui travaillent, notamment dans le secteur de l’éducation.

Et elles n’ont pas à qui confier leurs petits enfants âgés de moins de cinq ans”, nous a dit cet enseignante qui a placé ses deux enfants chez une femme au foyer, moyennant deux mille dinars par mois pour chacun d’eux. Comme cette dame, elles sont nombreuses à attendre que l’APC mette en service cette crèche qui a coûté tout de même des millions de centimes à la municipalité.

“Ah ! Si cette structure avait existé au début des années 80 ; je me rappelais quand mes enfants avaient entre deux et trois ans, il fallait que mon mari les déplace chez ma famille, habitant dans un autre village chaque matin et allait les récupérer à la tombée de la nuit. Maintenant, les femmes d’aujourd’hui ont cette chance. Il faut vite trouver un moyen, quitte à faire appel à des encadreurs dans le cadre du pré emploi”, pense cette enseignante en retraite.

En tout cas, cette crèche doit servir tout de même dans cette localité, car elle urge, tout comme la bibliothèque communale attendue, elle aussi, pour rendre service aux bibliophiles.

Amar Ouramdane

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