“Une coopération sécuritaire arabe efficiente s’impose”, selon Ali Tounsi

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Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a insisté, jeudi dernier à Alger, sur la nécessité d’asseoir les règles d’une coopération sécuritaire arabe agissante afin de lutter contre toutes les formes de criminalité, notamment le crime organisé transfrontalier et les nouveaux crimes.

“Les moyens, la force et les efforts individuels des pays sont insuffisants pour faire face à cette forme de criminalité, d’où la nécessité d’un travail sécuritaire arabe commun et une coordination renforcée entre les responsables arabes de la police et de la sûreté”, a précisé le DG de la sûreté nationale dans une lettre, lue en son nom par le commissaire divisionnaire et chef du bureau formation à la sûreté de la wilaya d’Alger, Rachid Boualamallah, lors d’une cérémonie à l’occasion de la journée de la police arabe, célébrée le 18 décembre de chaque année. Dans le même ordre d’idées, M. Tounsi a précisé qu’avec l’apparition des nouveaux crimes transfrontaliers, l’Algérie a renforcé son arsenal juridique par la promulgation de nombreuses lois visant à lutter contre les nouvelles formes de criminalité, à savoir la drogue, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la corruption et l’harmonisation de la législation nationale avec les mécanismes internationaux ratifiés dans le domaine de la lutte contre la criminalité. A cette occasion, le DG de la sûreté nationale a salué la coopération sécuritaire arabe, dont les bases ont été jetées le 18 décembre 1972 lors du premier congrès de la police arabe, qui a débouché sur la mise en place de la stratégie arabe de lutte contre la drogue et la convention arabe de lutte contre le terrorisme. A noter, que “cette journée est une date phare dans l’histoire de la police arabe”, a-t-il estimé. Celui-ci a, par ailleurs, indiqué qu’“en dépit de ce que les Etats arabes ont réalisé dans le domaine de l’action sécuritaire commune, le chemin à parcourir en la matière rest long, d’autant que la mondialisation a touché tous les domaines, y compris le crime qui se développe en exploitant les progrès technologiques enregistrés”.

M.A.Yahoui

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