Les véhicules âgés seront retirés de la circulation

Partager

Comme annoncée dans une de nos éditions, la mesure de retrait des véhicules vétustes a été confirmée hier par le premier responsable de l’établissement national de contrôle technique automobile.

En effet et selon Abdellah Laghrieb, qui intervenait hier sur les ondes de la radio nationale, « les autorités compétentes ont mis en place un certain nombre de dispositifs et de mesures qui seront adoptés prochainement pour assainir le parc automobile dont la mise en place du contrôle technique, l’interdiction de la pièce détachée contrefaite et le retrait des véhicules vétustes ».

Le projet sera soumis dès le début de l’année prochaine au vote des parlementaires afin qu’il soit voté. Ces mesures draconiennes exprimées durant le conseil des ministres seront appliquées incessamment, notamment une loi sur la circulation des poids lourds, qui causent des accidents souvent mortels.

C’est le Président Bouteflika qui est intervenu en personne en auditionnant son ministre des Transports Amar Tou, interpellé par le nombre croissant des accidents de la circulation devenus la première cause de mortalité en Algérie.

Autre mesure radicale, rapportée lors de notre édition, la multiplication des radars fixes et roulants sur les routes.

Ainsi, le gouvernement d’Ouyahia va passer à l’action en retirant les véhicules âgés entre 20 et 30 ans, selon l’état des véhicules et leur degré de détérioration. Dans ce sens, Abdellah Lghrieb a indiqué que « le retrait de la circulation des véhicules âgés est une question de temps, actuellement des études sont menées afin de trouver les grands axes de cette démarche radicale » signifiant dans ce sens que « des décrets sont attendus par le gouvernement et seront communiqués en temps propice. Tous les paramètres sont réunis pour y parvenir dans les plus brefs délais » a-t-il poursuivi.

« Les contrôles techniques des véhicules seront à leur tour intensifiés et ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure seront pénalisés » a-t-il déclaré.

En effet, il sera question d’instaurer une homologation pour le contrôle technique des véhicules neufs importés. « Il est primordial que les véhicules neufs répondent aux normes internationales ».

Concernant la question de la prime à la casse, Abdellah Laghrieb dément : « L’Algérie exclut d’instaurer une prime à la casse.”

A ce sujet, il dira que « les pays qui ont instauré une telle mesure défendent d’abord des intérêts économiques et l’Algérie n’est pas un constructeur automobile, et si l’on instaure une telle démarche, on se retrouvera dans la subvention des véhicules importés » a-t-il enchaîné.

Autres mesures radicales, le retrait du permis et l’instauration du permis à points, qui a démontré son efficacité dans les pays développés. Reste à savoir si elle sera appliquée sur tout le territoire national, vu le manque de formation et de qualification dans le domaine.

Hacène Merbouti

Partager