Ces citoyens adressent leurs lettres au bureau postal de Boufhaima. Même au niveau de ce dernier, le courrier n’arrive pas à temps si bien que le préposé au guichet ne peut faire la distribution.
Les habitants de plusieurs villages tel Maâmar ont la nostalgie du temps où le facteur venait sur sa moto ou même à pied, qu’il pleuve ou qu’il fasse chaud, il y arrive toujours avec son sac à dos.
Certes, après la réalisation de bureaux postaux au début des années 80, il a été mis fin à la fonction de facteur des zones rurales, mais il est urgent de réfléchir au moyen de combler cette lacune.
“Et puis, il ne faut pas oublier qu’il faut se rendre au village pour avoir son courrier”, a ajouté un autre citoyen de Draâ Sachem. Car à Draâ El Mizan, d’autres villages tels Igarichène, Tazrout et Draâ Sachem sont dans la même situation.
Il faut ajouter à cela que même en ville qui s’élargit dans tous les sens, le nombre de facteurs (trois) est insuffisant pour faire la tournée dans tous les quartiers. “Nous n’avons pas de facteur.
Notre courrier est déposé dans une épicerie. Si on ne rentre pas chez cet épicier, on risque de l’oublier surtout s’il s’agit d’une urgence”, nous a dit un autre habitant de la ville.
Selon une source locale, “la direction d’Algérie Poste va redynamiser les bureaux de poste qui auparavant dépendaient des APC.
“Si ces bureaux sont transférés au secteur de la poste, ils seront pris en charge comme il se doit”, nous a signalé un habitant de Hennia qui nous évoque au passage l’état lamentable de leur bureau de poste. Il faut reconnaître qu’une avancée remarquable a été constater dans certaines localités telle Ichoukrène où le bureau a été équipé de l’outil informatique. On croit savoir enfin qu’un facteur sera désigné pour faire la tournée à Tazrout. A quand le redéploiement de ces facteurs dans les autres villages ?
Amar Ouramdane