La population de Ras Bouira continue de subir les aléas que génère le manque de transport. Ce problème est encore plus ressenti en cette période hivernale où il n’est pas évident de rejoindre à pied Bouira depuis le bourg situé sur les hauteurs du chef-lieu de la wilaya. Mais, n’ayant pas d’autres choix et étant obligés de rejoindre leurs lieux de travail et autres établissements scolaires, les citoyens finissent par attaquer les quelques trois kilomètres à pied. Cette regrettable situation est en fait causée par, non seulement le manque de transport, mais aussi sa mauvaise régulation. En effet, après avoir “fait le plein” de passagers, les quelques transporteurs assurant la navette quittent tôt ce qui ressemble approximativement à l’arrêt de Ras Bouira et ne reviennent qu’une fois leurs fourgons “remplis”. Autrement dit, cela peut prendre des heures, puisque Ras Bouira n’est pas pour ainsi dire une destination économique. Entre-temps, et ne pouvant plus attendre un hypothétique transporteur, les citoyens s’en remettent à leurs pieds. Si l’exercice est supportable, voire agréable, en été et au printemps, il n’en est pas de même en hiver, lorsque la gadoue et les pluies sont au rendez-vous. Le soir, au retour, les habitants de Ras Bouira revivent la même situation en sens inverse. Et cela perdurera tant que les responsables du transport de la wilaya n’interviennent pas, pour organiser les transporteurs.
B. D. B.
