Le premier responsable du département de l’Agriculture et du Développement rural a soutenu cette idée lors de son passage à la Radio nationale hier matin. Au vu du budget important alloué à son secteur (220 milliards de dinars) pour 2010, le ministre de l’Agriculture compte en investir une bonne partie pour combler le déficit en matière d’eau. L’autre partie sera consacrée à la finalisation de ses projets initiés l’année dernière. Il s’agit, pour rappel, du projet des renouveaux rural et agricole et du soutien des activités en termes de recherche et d’assistance technique. Pour lui, la surface agricole utile n’est pas importante par rapport à la surface du pays. Paradoxalement, la pays enregistre un déficit énorme dans le gestion des eaux. Dans ce sillage, l’invité de la Radio nationale a souligné qu’on ne peut répondre à ces contraintes que par l’introduction des techniques et des technologies (…) en matière de l’économie de l’eau. Il préconise également “l’utilisation rationnelle des différents intrants et l’introduction des différentes techniques à même d’améliorer la productivité des exploitants agricoles et des éleveurs”. Concernant la céréaliculture, le ministre a indiqué que jusqu’au 31 décembre 2009 “près de 2,8 millions d’hectares ont été emblavés, un niveau très proche des 3 millions d’hectares habituels”. La filière pomme de terre, quant à elle, a enregistré une récolte en nette amélioration. En termes de production pour cette année, quelque 2,6 millions de tonnes ont été produites en 2009, selon Rachid Benaïssa. “C’est une amélioration par rapport à l’année dernière, mais elle reste loin de l’objectif fixé pour les quatre années à venir de 4 millions de tonnes/an”, a-t-il espéré. Ces objectifs tracés par son département comptent sur la mise en œuvre des deux projets (renouveau rural et renouveau agricole) et ce, en misant sur le système de régulation mis en place (Syrpalac), sécurisant les agriculteurs pour améliorer la productivité nationale.
A Slimani