Les travailleurs du CEM Hamida enclenchent un mouvement de grève

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Les enseignants et les travailleurs structurés au sein de la section syndicale UGTA du CEM Hamida, dans la commune de Boghni, ont enclenché un mouvement de grève ouvert depuis le 3 janvier 2010, soit au premier jour, du retour des élèves des vacances scolaires. Avant de passer à l’action, les protestataires ont lancé un préavis de grève dans lequel ils ont rappelé les promesses non tenues la Direction de l’éducation, dont une délégation s’est déplacée au mois de novembre dernier, pour s’enquérir de la situation qui prévaut dans l’établissement situé, signalons-le, près du lycée Zamoum. Cette visite a permis d’établir un rapport détaillé soumis aux responsables du secteur, mais sans en connaître une suite favorable. Il est mentionné dans le préavis de grève “le règlement des problèmes constituant une urgence”. “Au lieu de cela, annonce-t-on dans le même document, c’est le directeur qui a été obligé à prendre sa retraite comme si c’est lui qui est derrière le cumul des problèmes au CEM.” Au contraire, la section syndicale estime que “l’ancien directeur a accompli son devoir notamment administratif d’une manière considérable, signe que c’est la tutelle qui a failli à régler les problèmes soulevés par les travailleurs”. Sur un autre registre, le personnel en grève reproche aux autorités de la daïra de ne pas avoir agi à temps, d’autant plus plus de 45 jours sont passés après la visite d’une commission d’évaluation qui a cerné la situation qui prévaut à l’intérieur et dans l’enceinte de l’établissement du moyen. En somme, de l’avis de tous les habitants de la commune de Boghni, malgré son implantation au centre-ville, le CEM Hamida, est certes le moins nanti dans la région, en raison de la dégradation de toutes ses structures et les conditions de travail qui y règnent, jugées par les parents d’élèves inadéquates pour permettre une bonne scolarité aux collégiens.

M. Haddadi

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