Au mois d’octobre dernier, les autorités locales de la ville de Bouira ont fermé le marché de fruits et légumes en procédant au transfert des commerçants dans un lieu plus salubre et surtout, beaucoup plus sécurisé. Cependant, le marché hebdomadaire, appelé communément marché aux puces s’était “invité” à quelques mètes du rond-point en face de l’université Akli-Mohand Oulhadj. Depuis cette semaine, soit vendredi et hier, les trottoirs longeant l’annexe universitaire jusqu’à l’ancienne fourrière sont quasiment inaccessibles aux piétons. Pour cause, des marchandises aussi hétéroclites puissent-elles paraître, sont proposées à la vente au beau milieu des trottoirs. Pas d’autres solutions pour les piétons que d’emprunter la chaussée pour tenter de se mouvoir. Une chaussée déjà bien occupée par les automobilistes avec lesquels les forces de l’ordre public tentent de réguler le trafic intense. Ce marché hebdomadaire gagnerait à être délocalisé dans un endroit plus adéquat et surtout où il n’y aurait aucune promiscuité avec les étudiants. En effet rares sont les villes en effet, qui disposent d’université avec comme environnement un marché aux puces. Une image choquante à plus d’un titre, même si les journées de vendredi et de samedi, jours de marché, ne dérangent pas les étudiants car n’ayant pas cours durant ces journées. Les fripiers, les marchands d’articles de ménages et autres revendeurs à la sauvette installés en face du centre universitaire offrent une bien mauvaise image du chef-lieu de wilaya qui aspire à devenir dans un futur proche, un pôle universitaire digne des grandes villes du pays.
B. D. B.
