Les retraités loin de leurs caisses

Partager

Les personnes qu’on dit “du troisième âge” sont curieusement celles auxquelles on impose le plus de désagréments. Au lieu de leur faciliter les dernières années de leur vie, les organismes auxquels, ils se présentent quotidiennement, prennent rarement en compte leur situation de vieux, à la santé souvent fragile. On oublie qu’avant d’arriver à prendre enfin un siège dans la salle d’attente, certains ont d’abord pris, le bus pendant plus d’une heure et marché presque autant. Le déplacement forcé les épuise dès les premières heures de la matinée.

A ce moment de leur vie, ils deviennent des “sédentaires”, même ceux dont la constitution physique leur permet de se déplacer. En tout cas, si certains aiment voyager, ce n’est surtout pas, pour aller passer une journée entre les fourgons et les bureaux de l’administration. Ceci sans compter les dépenses qui grèvent leur budget déjà si faible. Malheureusement, certains organismes étatiques ne prennent pas toujours en considération les soucis des personnes âgées ou des malades.

Ainsi, se déplacer à la Caisse nationale des retraités dont le bureau le plus proche de Aïn El Hammam, se trouve à Tizi Ouzou, représente une corvée à laquelle sont soumis les vieux de la région, plusieurs fois par an. Outre le déplacement de la CNAS, la CNR devrait penser à désengorger ses services en allant se rapprocher de ceux à qui elle doit son existence. La région de Aïn El Hammam autour de laquelle, gravitent des dizaines de communes, compte un nombre important de retraités qui souhaitent voir l’ouverture d’une agence comme cela se fait ailleurs. Il va de soi qu’un tel service éviterait aux concernés tant de tracas, tels la délivrance de certaines pièces, des réclamations ou tout simplement des renseignements les concernant. L’administration gagnerait certainement beaucoup, en baissant la pression qui s’exerce sur ses bureaux de Tizi-Ouzou.

A. O. T.

Partager