Selon le dernier classement publié par la Banque mondiale, l’Algérie figure à la 130e place (sur 155 pays) en matière d’efficacité commerciale et économique.
Ce classement effectué par plusieurs organes financiers, prend également en compte la maîtrise des moyens logistiques et réglementaires laquelle est considérée, selon cette même étude, comme étant l’un des indices d’efficacité les plus importants.
Ce classement, le deuxième du genre après celui publié en 2007, s’est focalisé sur les principaux aspects relatifs à l’activité commerciale des pays, notamment ceux considérés comme émergeants, et ce, en s’intéressant plus particulièrement aux banques, aux institutions financières, aux infrastructures de transport et de l’efficacité des services des Douanes.
Ce même rapport précise, entre autres, qu’en dépit des recettes engrangées par l’exportation du pétrole. Plusieurs pays comme l’Algérie n’arrivent toujours pas à explorer de nouveaux horizons commerciaux, donc économiques, et demeurent figés dans sa principale activité qu’est la production pétrolière, ce qui crée un environnement commercial instable et incohérent du moment que tous les autres aspects sont toujours marginalisés.
Il est à noter que cette étude intervient quelques jours seulement après la publication, toujours par la Banque mondiale, d’un autre classement qui a placé l’Algérie au 168e rang mondial (sur 183 pays) en matière d’attractivité fiscale.
Avant cela, une enquête réalisée pour le compte du Forum des chefs d’entreprises (FCE), en décembre dernier, a fait ressortir que l’indice de confiance dans le secteur économique est en net déclin, et que le climat des affaires en Algérie vit une stagnation flagrante.
Ahmed Benabi