Suivi partiel au nord

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Contrairement à la grève observée par les syndicats autonomes, il y a quelques semaines et qui a été un succès, celle à laquelle a appelé le syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, n’a pas eu l’effet escompté. En effet, le taux de suivi du mouvement de débrayage n’a pas dépassé les 55%, au niveau des localités du nord de la wilaya de Tizi-Ouzou, comprenant trois daïras, à savoir Ouaguenoun, Makouda et Tigzirt, et ce, tous paliers confondus. Concernant l’enseignement secondaire, aucun établissement n’a fermé ses portes pendant ces deux journées de grève, hormis quelques fonctionnaires de l’administration et les ouvriers professionnels au niveau des lycées de Djebla et Timizart, qui ont répondu favorablement à l’appel du SETE/UGTA, mais sans avoir eu d’impact sur le volet pédagogique. Les enseignants des collèges et du primaire ont partiellement adhéré à ce mouvement de débrayage, dont les revendications ne diffèrent pas de celles des syndicats autonomes. Au chef-lieu de Ouaguenoun, les deux CEM implantés respectivement à Tanadjelt et Sidi Lehbib, n’ont pas jugé utile de répondre à l’appel lancé par l’organisation de Saïd, tandis que celui de Tamda a été totalement paralysé pendant ces deux journées de débrayage, contrairement aux enseignants du primaire qui ont répondu favorablement à cet appel, hormis les deux établissements de Tamda et celui de Tanadjelt. A Timizart, deux collèges, celui d’Ibdache et d’Abizar, ainsi que six établissements scolaires du premier palier, ont été paralysés, tandis que le CEM sis au chef-lieu communal a fonctionné le plus normalement du monde. Par ailleurs, dans la localité d’Aït Aïssa Mimoun, la division entre les membres du corps de l’éducation semble atteindre un point de non-retour, puisque le CEM Abboud, sis au chef-lieu a été paralysé, tandis que celui d’Akaoudj, a tourné le dos au mouvement. La même situation a été observée dans les deux autres daïras et les avis demeurent toujours partagés entre ceux qui suivent le mouvement et ceux qui sont indifférents. Dans la daïra de Makouda, deux collèges ont été touchés par le vent de contestation. Il s’agit des établissements de Yafadjen et celui de Tala Bouzerou, tandis que les deux autres implantés aux chefs-lieux des communes de Boudjima et de Madouda, ont fait abstraction de cette action. Par ailleurs, dans la daïra de Tigzirt, seuls trois collèges et quelques établissements ont répondu favorablement à cette grève.

M. A. Tiaouinine

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