C’est vraiment difficile de rendre la marmite savoureuse sans un morceau de viande, un marché de viande achalandé mais qui n’attire pas vraiment la convoitise des clients. Et même la sardine est devenue de plus en plus chère et rare. Juste au centre de la ville, une belle place recemment aménagée est réservée spécialement pour la vente de ce don de la mer qui a toujours orné la table des Ivahriyen ; mais ces derniers temps, les vendeurs n’attirent plus les clients, car le prix de cette dernière est devenu inaccessible. Alors qu’elle était toujours considérée comme le plat du pauvre voilà, qu’elle s’affiche à des prix exhorbitants et concurrencie même le poisson, son prix dépasse les 150 DA la majorité du temps, voire atteindre même des pics de 200 DA alors que la mer est juste à 100 mètres. Cette hausse est justifiée par certains à cause du mauvais temps qui persiste et au manque de moyens des pécheurs. Quant au poulet, il est en baisse, alors qu’il s’affichait à 300 DA le kg, le voilà, à 250 DA le kilo. Cette baisse est expliquée par la disponibilité du poulet sur le marché en quantité suffisante. Cela est dû par le nombre d’investisseeurs dans l’élevage de la volaille en période d’hiver plutôt qu’en été, afin d’éviter tout risque de perte causée par les grandes chaleurs.
Le prix du poulet est abordable un peu, et on remarque le retour du client, d’après un vendeur. En ce qui concerne, le prix de la viande rouge, il est toujours inaccessible. La viande de veau est cédée à 680 DA, avec des pics pouvant atteindre les 720 DA, celle du mouton à 800 DA. Ces prix sont dus au manque du cheptel dans la région, et les clients boudent cette denrée, nous confie un boucher.
Sahnoune Karim
