La poste innove. Plus besoin de chercher la bonne adresse, tous les guichets prodiguent les mêmes prestations. L’informatisation des bureaux est opérationnelle au niveau de la grande poste de Béjaïa, à partir de la semaine prochaine dans l’autre bureau de poste de la ville, à savoir celui situé au Boulevard de la Liberté. En conséquence, et c’est l’objectif visé par cette opération baptisée “guichet unique”, toutes les opérations qui se faisaient auparavant séparément dans plusieurs guichets seront désormais dans un seul guichet. Ainsi, l’usager sera satisfait, que ce soit pour l’achat de timbres, l’envoi de lettres, le payement de factures ainsi que pour le retrait ou le versement de l’argent, et ce dans n’importe quel guichet où il se présente. En tout, dix guichets dans chacune des deux postes seront disponibles pour effectuer ces multitudes opérations.
Exceptionnellement, un guichet spécial pour la vente de timbres et de courrier a été mis à la dispostion des usagers pour leur rendre la tâche facile. Toujours dans le cadre de l’amélioration des prestations de services de la poste, beaucoup d’autres distributeurs automatiques seront installés prochainement, selon le directeur d’Algérie Poste. Huit autres postes principales au niveau des dairas de la wilaya seront opérationnelles d’ici au 8 février 2010, en attendant la construction d’une poste fermée depuis 2005 à Lekhmis, promet Nourredine Merouani. Dans l’intervalle, des formations seront dispensées aux employés d’Algérie Poste jusqu’à ce qu’ils maîtrisent le nouveau dispositif mis en place, précise la même source. Cette nouvelle forme d’organisation des prestations semble convenir aux usagers qui commencent à la découvrir.
Un des usagers d’Algérie Poste de la ville, dira qu’il n’a été informé de ces nouvelles mesures de la poste, vu qu’il est content car pour lui c’est mieux qu’avant. “L’opération qui se faisait en deux heures de temps auparavant, se fait en 10 minutes maintenant”, dira-t-il. “On ne sera peut être plus obligés de passer la journée ici”, renchérit un autre.
L. Otmani