Les forces locales de sécurité ont méthodiquement riposté à l’exaction terroriste ayant eu, jeudi dernier, pour théâtre la localité de santé El Had situé à 15 km au sud-est de Boumerdès. Quelques heures après l’attentat à l’explosif ayant tué un patriote et blessé quatre autres dont un gravement, un détachement de l’ANP a pu neutraliser trois terroristes, non loin des gorges de Lakhdaria. Et simultanément, trois suspects de l’ex-GSPC ont été arrêtés, avant-hier, au chef-lieu communal de Ammal.
Les trois mis en cause, âgés entre 30 et 36 ans, sont fortement soupçonnés d’appartenance à l’un des groupuscules terroristes encore en cavale dans cette contrée.
Nos sources ne donnent, pour l’heure, aucune précision sur la mission principale de ces trois inculpés. Mais elles rappellent que la police judiciaire, relevant de la Gendarmerie nationale ou de la sûreté urbaine, est constamment sur les traces des relais de la nébuleuse terroriste.
Il y a moins de deux semaines, les services spéciaux de sécurité ont pu démasquer un autre élément de la horde sanguinaire à Sidi Daoud ; après l’exploitation des aveux soutirés à un redditionniste de l’ex-GSPC signalé dans la commune voisine de Sahel Boubarak. Depuis l’été dernier, dans cette partie de la Kabylie maritime, pas moins de cinq réseaux de soutien à l’islamisme armé y ont été démantelés. La nuisance des hordes sanguinaires y est par conséquent sensiblement affaiblie.
Salim Haddou