Au moment même où le département de Benbouzid se démène comme il peut, pour trouver une solution adéquate à l’énorme retard accusé dans le programme pédagogique (tous paliers confondus) voilà que de nouveaux mouvements de grève, initiés par de nombreux syndicats se profilent à l’horizon. En sus de l’appel du Cnapest à reprendre le débrayage avant le 25 du mois en cours, l’on apprend que les adjoints d’éducation feront de même dès le 22 du même mois. La coordination nationale de ce corps activant sous la houlette de l’UGTA, s’est en effet prononcée en faveur d’une nouvelle grève dont la durée sera précisée incessamment par son conseil national et ce “après avoir constaté que la tutelle continue de faire la sourde oreille aux revendications des adjoints d’éducation”. Des revendications, il faut le rappeler, qui ont déjà été portées au ministère en novembre denier, et qui s’articulent essentiellement autour des promotions et et de la qualification du poste. Sur un autre plan, on apprend aussi que le Syndicat autonome des enseignants du secondaire (Snapest) se lancera également dans un (autre) débrayage national d’une semaine à partir du 16 février prochain. Une nouvelle action qui vient renforcer celle enclenchée en novembre dernier et qui s’est étalée sur près de trois semaines. De ce fait, on constate aisément qu’il n’y a que la date de la grève qui a changé par rapport à la précédente car les revendications, concernant les primes, les indemnités, les œuvres sociales… etc sont toujours les mêmes.
Signalons que le recours à la grève est motivé par le Snapest par l’incapacité de la commission ministérielle de trancher sur les propositions du syndicat sur les régimes indemnitaires, et ce après plus d’un mois de son installation.
Ahmed B.