Le Snapest, le Cnapest et l’Unpef décident de maintenir leur mouvement de grève jusqu’à satisfaction pleine et entière de leur plateforme de revendication (révision du point indiciaire, promulgation du régime indemnitaire, médecine du travail et œuvres sociales). Les syndicats comptent cette fois aller en rangs serrés, puisque le mot d’ordre de grève d’une semaine renouvelable sera entamé avant le 25 de ce mois de février. De leur part le Satef, le Snte et le CLA ont déjà tranché sur la question et le débrayage d’une semaine répétitive commencera dès le 21 du mois en cours. Pour sa part, le ministère de l’Education ne cesse pas d’appeler à la raison, mais ne semble pas prêt à s’engager concrètement à prendre en charge les revendications soulevées. Les discours bien maquillés ne suffiront apparemment pas à ramener les syndicats à de meilleurs sentiments. Ils exigent des engagements écrits et des délais fixes. De toutes les manières, les deux parties seront engagées dans un bras de force où chacun tirera la corde de son côté. Pour le moment, seuls les élèves paient les frais de cette éternelle lutte.
Hocine T.
