Le manque de transport de voyageurs desservant certaines lignes dans la daïra des Ouadhias, est devenu un véritable problème, qui n’est pas synonyme d’une bonne gestion de ce créneau, les dysfonctionnements sont tels que, les citoyens des localités les plus reculées souffrent, du fait de longues attentes aux arrêts de bus. Le problème se pose avec acuité, surtout en cette période d’hiver, en plus du froid, les journées sont courtes. A titre d’exemple, la ligne reliant le village d’Aïn Abdelmoumene au chef-lieu de la commune de Béni Douala. En effet, les habitants d’Ath Abdelmoumene n’en finissent pas avec cet épineux problème de transport, les fourgons existent, mais les habitants ne font qu’attendre un éventuel bus à destination de Beni Douala qui tarde à apparaître. “Nous vivons un véritable cauchemar, par le passé, ce phénomène n’était vécu qu’en debut et fin de semaine. Vraiment, ces derniers temps la situation est devenue insupportable en raison de déficit accru de transport”, se plaint Omar fonctionnaire à Tizi Ouzou. Et d’ajouter : “Pour qu’on puise arriver à l’heure, nous devons nous lever très tôt, c’est-à-dire 6h 30 pour arrivera à Tizi Ouzou vers 8 heures qui se trouve à 25 km, scénario se répète en fin d’après-midi, les transporteurs finissent leur journée à partir 10h 30. Un employé qui quitte son lieu de travail après 11 h, n’a aucune chance de trouver un fourgon, parce que le fourgon qui l’a transporté le matin n’est plus en service à cette heure-ci. En effet, nous terminons tôt notre travail, pour que nous puisions rejoindre notre domicile de bonne heure, du fait de l’insécurité, plusieurs actes d’agression, de vols sont enregistrés sur cette ligne. A noter que la situation perdure depuis le début de l’hiver sans qu’une issue ne soit trouvée.
Mouloud Zerbout
