“Le point noir dont souffre notre commune est le manque d’eau potable même en hiver. Imaginez qu’on alimente encore nos concitoyens en citernes”, nous a répondu, M. Amar Arib, le maire de cette commune. Effectivement, la population de cette municipalité évoque toujours ce manque. Pourtant, des forages ont été réalisés et des bâches à eau ont été construites. “Au début, cela a commencé à changer, et puis, le problème a ressurgi”, nous a déclaré un citoyen accosté devant la marie de Frikat. L’infrastructure hydraulique, c’est-à-dire l’adduction est prête, mais c’est l’eau qui fait défaut. Pour le P/APC, il est attendu que ce problème soit réglé définitivement dès le transfert des eaux du barrage de Koudia Acerdoune (Bouira) tant attendu par au moins quatorze communes du versant sud de la wilaya de Tizi Ouzou. M. Sellal, ministre des Ressources hydrauliques l’a réitéré dans toutes ses sorties que ce méga projet réglerait un grand problème pour le versant sud de la wilaya où nombreuses sont les communes à l’instar de Frikat qui continuent à souffrir de cette crise. Saisissant cette occasion, le P/APC a évoqué l’assainissement. “Pour l’assainissement, nous avons fait une étude pour six villages que nous avons déposée à la subdivision hydraulique de Draâ El Mizan. On souhaite qu’au moins deux ou trois villages soient pris en charge dans les PSD, et pourquoi pas la totalité ?”, s’est interrogé notre interlocuteur. Avant de quitter ce responsable, il a tenu à lancer un appel aux pouvoirs publics afin de donner un coup de pouce pour que cette municipalité sorte de l’isolement et de son désenclavement. Il faut rappeler que cette région s’est donnée corps et âme pour la libération du pays du joug colonial en sacrifiant ses meilleurs enfants et en donnant naissance au colonel Amar Ouamrane.
Amar Ouramdane