500 centres d’accueil recensés au niveau national

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De nos jours, les centres d’accueil de la petite enfance (crèches, établissements de garderie et jardins d’enfants) poussent comme des champignons. En effet, « 500 centres d’accueil de la petite enfance relevant du secteur ont été recensés au niveau national dont 360 de ces structures étaient identifiées au fichier informatique du ministère de la Solidarité nationale », a affirmé mardi dernier Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. La gestion anarchique, l’incompétence du personnel exerçant dans les crèches ou garderies d’enfants, la surcharge des crèches, l’absence de règles de sécurité et de prévention sanitaire, sont entre autres les déficits relevés dans le domaine. En marge d’une visite effectuée dans deux établissements d’accueil de la petite enfance de Kouba et d’Alger-Centre, le premier responsable du secteur a insisté sur la formation des éducateurs dont le niveau d’instruction exigé est le bac+ 3 conformément au décret exécutif signé en septembre 2008, par le chef du gouvernement.

Dans ce sens, le ministre a souligné que « ces garderies de la petite enfance sont gérées par des personnes qui ne disposent d’aucune qualification, contrairement aux lois qui régissent le secteur éducatif. Le personnel n’est souvent pas formé pour prendre en charge des enfants non encore scolarisés ».

Il a, à cette occasion, incité les éducateurs qui ne remplissent pas cette condition, à se rapprocher de l’Institut national de formation des formateurs relevant du ministère de la Solidarité afin de poursuivre leur formation, soulignant que l’expérience sera prise en compte.

« Aujourd’hui, de plus en plus de couples travaillent et leur plus grand souci est de trouver une école préscolaire pour placer leurs petits enfants et assurer leur conduite », a expliqué M. Ould Abbès. La prise en charge au niveau des crèches, ne se limite pas à la mission de nourrir et de veiller à la sécurité de l’enfant en l’absence de ses parents mais s’étend à la formation pédagogique et sa préparation à la scolarité. Evoquant le problème de surcharge des crèches, celui-ci a insisté sur l’impératif de veiller à l’équilibre entre la superficie de la structure et le nombre d’enfants accueillis.

A noter qu’ »une dizaine de centres d’accueil ont été fermés faute de non-respect du cahier des charges », a averti, M. Ould Abbès qui a précisé que « ce genre d’établissements éducatifs doivent répondre à plusieurs conditions dont principalement la formation pédagogique des formateurs, la présence permanente d’un pédiatre et une nourriture saine nécessaire pour la croissance de l’enfant ».

M. A.Yahoui

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