Des conditions de vie difficiles pour 4 locataires

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Des locataires d’un bloc de 20 logements attribués dans le cadre du recasement des sinistrés du séisme de mai 2001, dans la commune de Aïn-Zaouia, vivent dans des conditions déplorables.

Et pour cause, les habitants du dernier étage, à savoir quatre familles ne cessent de réclamer l’amélioration de l’état de leurs appartements, où il est très difficile d’avoir une vie normale en période hivernale ou à chaque intempérie, d’autant plus que cela engendre des infiltrations des eaux pluviales à l’intérieur des habitations au point où affirme un habitant, “des fois on arrive même pas à trouver un espace, soit dans le couloir ou dans les chambres pour nous protéger des gouttes d’eau dégoulinant du plafond”. Certes, les logements en question ont été distribués lors d’une opération de recasement d’urgence, mais cela ne justifie pas, selon toujours notre interlocuteur “le manque d’intérêt de la part de l’OPGI à notre égard, sachant que leur représentant dans la région a été maintes fois sollicité pour prendre en charge le problème que nous avons posé”. Et d’ajouter : En principe cet organisme chargé de la gestion de l’immobilier accessible une fois seulement dans notre vie, peut en un clœin d’œil mettre fin à notre calvaire”. En ce sens, il s’agit en fait d’une petite intervention pour réparer l’étanchéité et éviter l’accumulation des eaux au sommet de l’immeuble, chose que les locataires ne cessaient de revendiquer, semble-t-il, depuis l’année 2006, mais qu’il y a pas de répondant même du côté des autorités locales, affirme-t-on en outre. Sur un autre registre, moins important que la première doléance, où l’urgence est signalée, d’autres anomalies sont signalées comme l’absence de volets des fenêtres de chaque appartement, une conception qui a contribué à la dégradation de la qualité de vie dans des logements destinés à reloger des sinistrés. Enfin, il faut signaler que la majorité des locataires n’ont pas accès au gaz de ville en dépit du raccordement effectué au niveau des cages d’escaliers, peut-être en raison de l’incapacité sur le plan financier d’assumer les frais onéreux d’une installation en gaz dans chaque habitation.

M. Haddadi

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