Le temps de la revanche a sonné pour les Béjaouis

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Une semaine après leur exploit à Tchaker, en championnat, face à l’USMB locale, les Vert et Rouge s’apprêtent à en découdre avec cette même équipe, demain, pour le compte des 16es de finale de la Coupe d’Algérie, donc une rencontre assez particulière pour les Béjaouis. Ces derniers qui ont été éliminés prématurément par cette équipe, la saison dernière à Tizi Ouzou, dans cette même compétition, comptent prendre leur revanche cette fois-ci. Les protégés de Djamel Menad qui semblent avoir un ascendant psychologique sur leur adversaire du jour après le succès du week-end dernier (2-0) ici même à Tchaker, doivent néanmoins se montrer prudents car le contexte n’est plus le même et la Coupe nous a habitué à des surprises de tout genre. Les gens de Yemma Gouraya qui sont déterminés à passer l’écueil blidéen, histoire d’aller le plus loin possible dans cette compétition et pour confirmer la bonne santé affichée en championnat, seront privés de leur buteur Yanick N’djeng, suspendu. Un handicap de taille pour les Béjaouis qui doivent également se passer des services de Zerdeb et Megatli pour la même raison. Karim Hachem fera son entrée au sein de la défense, face à l’attaquant blidéen Ezeitchel. Les protégés de Djamel Menad, éblouissants en championnat auront à cœur de maintenir la cadence.

Hassen Hammouche

“Nous ne redoutons aucune équipe”

La rencontre face à Blida en coupe est capitale pour les Béjaouis qui ne veulent aucunement se faire éliminer, une fois de plus, par ces Blidéens. Pour Hassan Hammouche, l’assistant de Djamel Menad, la rencontre reste difficile pour les deux équipes. “Nous nous sommes forgé un esprit de gagneur, nous ne redoutons aucune équipe, cela dit, le match de coupe a souvent ses particularités, il faudrait donc rester concentré et rigoureux tout au long de la partie”, dira le technicien béjaoui. Ce dernier déplore l’absence de Zerdeb, Megatli et N’djeng. “Nous aurions aimé avoir N’djeng pour ce match, il joue un grand rôle en attaque”, a-t-il regretté.

A. Kaci

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