Les fortes intempéries causent des dégâts

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Les communes les plus affectées par les fortes chutes de pluies durant 10 jours sans arrêt, sont les communes d’Aghbalou et Saharidj situées toutes les deux en haute montagne qui ont enregistré des avaries au niveau des infrastructures de base particulièrement les routes qui sont durement touchées sont les deux routes nationales qui traversent ces deux communes dans le sens nord-sud et les routes secondaires qui relient les deux chefs-lieux aux nombreux villages. Les dégâts subits par ces voies d’accès sont identiques, glissement de terrains éboulements, chutes de pierres et dégradation d’ouvrages tels que les gabionnages entraînés par le mouvement du terrain. Plusieurs routes secondaires sont pratiquement fermées a la circulation à l’image de celle qui relie Saharidj à Ath Hamad via Ath Oualvane ou encore celle reliant Saharidj à Aghbalou passant par iIhil Hamad et Selloum. Suite à des affaissements de terrains ceux deux routes sont à l’heure actuelle impraticables. Les établissements de l’éducation tout cycles confondus ont à leur tour subi les conséquences de ces fortes chutes de pluie entre infiltrations à partir de l’étanchéité, et des inondations qui sont à l’origine d’avaries au niveau de ces infrastructures. Si pour les établissements scolaires le retour du beau temps réduirait les conséquences de ces avaries à condition qu’elles soient prises en charge immédiatement. Pour les routes par contre, le retour du soleil ne ferait qu’augmenter de densité les glissements et affaissements de terrains, des avalanches de pierres avec le réchauffement de la terre. Sans aller jusqu’à dire que la région de M’chedallah est sinistrée, il n’est cependant pas exagéré de souligner qu’elle a subi des dégâts assez importants, même le réseau principal de l’AEP qui alimente 80 % de la population de la daïra a été endommagé et qu’une avarie sur ce réseau au niveau de Saharidj a privé d’eau tous les citoyens alimentés a partir de cette conduite deux jours durant (mercredi-jeudi) et que l’équipe dépêchée sur les lieux pour sa réparation a travaillé d’arrache -pied durant 24 heures pour rétablir la distribution. Certes les conditions climatiques particulièrement violentes dans cette région, sont à l’origine de ces innombrables avaries sur les infrastructures de base, mais aussi nul besoin d’être fin connaisseur pour constater que la défaillance humaine est en partie la cause de ces dégradations en raison du bâclage dans la réalisation de ces ouvrages relevant du secteur étatique, des ouvrages qui ont englouti des enveloppes faramineuses et dont certains sont dans un piteux état avant d’avoir consommé leur période de garantie.

Oulaid Soualah

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