Le torchon brûle entre le directeur de l’EPSP de Tazmalt et ses collaborateurs notamment le secrétaire général de la section syndicale UGTA et le directeur des activités sanitaires. Cette situation tendue est intervenue au lendemain du passage d’une commission d’enquête dans ladite structure sanitaire. Dépêchée depuis Alger, cette commission a mis à nu, a-t-on appris d’une source locale, la gestion “archaïque” des affaires de cet établissement public de santé de proximité.
Les enquêteurs ont relevé, ajoute la même source, que le directeur de cet EPSP se serait rendu coupable de “faux et usage de faux” en falsifiant la décision de médecin coordinateur pour prétendre au poste de directeur d’un ESPS, explique notre interlocuteur, il faut au préalable exercer en tant que médecin coordinateur pendant au moins cinq ans, alors que l’actuel directeur, enchaîne-t-il, n’a jamais occupé ce poste. Pour parvenir à ses fins, accuse-t-il, le directeur aurait “falsifié la décision de médecin coordinateur”. Le hic, s’indigne notre interlocuteur, c’est que ce faux-vrai document a été bel et bien joint au dossier du directeur.
C’est après avoir auditionné les responsables de cet établissement que les enquêteurs sont parvenus à relever cette anomalie.
Les personnes auditionnées, apprend-on, auraient toutes affirmé que l’actuel directeur n’a jamais occupé le poste de médecin coordinateur au sein de cette structure sanitaire ou ailleurs, d’où son inéligibilité audit poste.
Et du coup, bonjour les représailles ! Ainsi, le directeur use et abuse d’un “harcèlement administratif” à l’encontre du SG de la section syndicale et du directeur des activités sanitaires en les accusant, à demi-mot, d’avoir mis au parfum les enquêteurs.
Ces deux fonctionnaires ont été relégués aux rangs inférieurs alors qu’ils occupaient avant, des postes de responsabilité.
B. B.