Les travailleurs de la formation professionnelle en grève les 9 et 10 mars

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Autrement dit, l’actualité nationale est bouillonnante, ces jours-ci et les jours à venir, sauf revirement de dernière minute. En effet, le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) entend observer deux jours de protestation les 9 et 10 mars prochains. Il compte organiser des mouvements de grève jusqu’à satisfaction de sa plate-forme de revendications. Ces actions ont été décidées lors de son conseil national tenu le 13 février dernier. Cette action, faut-il le signaler, intervient afin de dénoncer l’élimination de leurs adhérents du concours des inspecteurs malgré les recours déposés auprès de la direction générale de la Fonction publique et du ministère de la Formation professionnelle en juillet dernier.

Le SNTFP a dénoncé par la suite, le silence de la tutelle quant à sa plate-forme de revendications transmise le 12 mai dernier au ministre de tutelle, et restée sans suite.

Cette entité syndicale déplore également “les poursuites à l’encontre de leurs adhérents, notamment à l’Iteem de Baulieu (CFPA de Sidi Moussa à Alger, et Lakhdaria à Bouira), ainsi que l’exclusion des opérateurs psychotechniciens d’intégration dans le grade des conseillers de la formation sans prendre en considération leur ancienneté et leur diplôme de licence dans la spécialité”.

“Nous refusons toute ingérence de l’administration dans notre syndicat, et ce, conformément à l’article 15 de la loi 90/14 relative au droit syndical, la convention n°87 liée à la liberté syndicale”, peut-on lire dans le communiqué parvenu hier à notre rédaction.

Cet organisme syndical réclame la révision du statut particulier des corps communs car, selon la même source, certains grades sont privés de promotions, notamment les techniciens supérieurs.

Le SNTFP revendique également “le virement des différentes primes et indemnités, ainsi que les rappels à partir de janvier 2008, pour l’ensemble des personnels, comme échéance le mois d’avril prochain”. Ce syndicat demande en outre “l’augmentation de la prime de rendement pour les corps communs et les ouvriers professionnels à 40% au lieu de 30 actuellement, le maintien des conditions de la retraite anticipée en vigueur et le rejet de toute modification, l’intégration des intendants après leur formation en qualité d’intendants gestionnaires avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, et la révision de l’intégration des sous-intendants et les agents des services économiques aux grades supérieurs car ils sont exclus des promotions de statut particulier de la formation professionnelle”.

Lemya Ouchenir

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