Un projet de 28 logements sociaux inscrit dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire (RHP) à Sidi Aïch est en passe d’étrenner sa phase de réalisation, nous a indiqué un responsable de l’OPGI.
Une information du reste recoupée par un communiqué du promoteur public de l’immobilier et faisant état de la mobilisation d’une autorisation de programme de 5,5 milliards de centimes pour la mise en œuvre de ce projet. “Nous avons procédé durant la deuxième décade du mois de février à l’attribution provioire du marché à une entreprise privée pour un délai contractuel de 12 mois”, a ajouté notre interlocuteur.
Ces unités à caractère social s’ajoutent aux projets déjà en chantier et dont une bonne partie est en voie d’achèvement. “Ces logements seront attribués aux plus nécessiteux au fur et à mesure de leur livraison”, nous a confié un responsable local. “Nous avons des centaines de demandes à satisfaire, néanmoins, précise-t-il, nous avons été formellement instruits d’accorder la priorité à la résorption de l’habitat précaire”.
Notre interlocuteur a fait allusion à la cité des Oliviers, une plaie béante au milieu de l’agglomération et qui attend son éradication depuis l’indépendance. “Nous avons été gavés de promesses durant des lustes en nous faisant miroiter notre recasement proche. Notre espoir a été déçu à maintes reprises”, lâche, amer, un habitant de cette cité qui nous dit, ne plus accorder de crédits aux professions de foi des responsables. “Les élus qui se sont succédé à la tête de la municiplaité ne se souviennent de nous qu’à la veille de chaque échéance électorale. Passées les élections, on nous abandonne à notre misère. Une manière sans doute de nous signifier que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent”, ironise-t-il.
N. Maouche