“Faire découvrir notre savoir-faire”

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En premier lieu, voulez-vous faire, pour nous, la distinction entre le comité et l’association de votre village ?ll Il faut d’abord noter que nous travaillons comme vous le remarquez en symbiose vu que notre objectif est le même. En dehors de la Fête du tapis, je dois vous dire que nos tâches sont différentes. Le comité de village s’attèle à gérer les affaires courantes de la cité alors que notre but est essentiellement culturel.

Quel est alors cet objectif qui vous lie ?ll Toute la communauté d’Aït Hichem se mobilise en ce moment pour la réussite de la Fête du tapis. Il nous faut assurer l’hébergement, la restauration et même le déplacement des exposants, veiller au bon déroulement des festivités et garantir la sécurité des visiteurs et des lieux. Nous ne pouvons faire face à la situation sans nos jeunes volontaires de jour comme de nuit.

Si vous organisez un tel événement, c’est que l’enjeu est important ?ll Thiliwa s’investit dans cette manifestation en vue de promouvoir l’artisanat en général et le tapis en particulier. Durant la fête les artisanes d’ici et d’ailleurs (Ghardaïa par exemple) procèdent à des échanges d’expériences dans le domaine, ce qui permet aux nôtres d’aller de l’avant. Le côté économique de la chose n’est pas pour autant occulté. Au contraire, la fête du tapis permet de mettre en vente le produit qu’on n’a pas écouler durant l’année. Ce qui soulage un tant soi peu les artisanes qui engrangent quelque bénéfices. Par ailleurs grâce à ce genre de manifestation nous faisons découvrir notre région en même temps que notre savoir-faire.

En dehors de cette semaine, où se rendent les éventuels clients désireux d’acheter un tapis ?ll Malheureusement, ils sont contraints de faire du porte-à-porte vu que “la Maison du tapis”, censée les guider, demeure à ce jour fermée, faute de statuts.

Vous devez certainement être confrontés à des difficultés pour organiser une telle rencontre ?ll On est surtout été confrontés à un problème d’autorisation d’occupation des lieux (école primaire et CEM) et ce n’est que quatre jours avant le début de la fête que nous avons obtenu l’aval des responsables concernés. Quant aux difficultés quotidiennes, nous avons assez d’expérience (6 éditions) pour les prévenir ou les solutionner le cas échéant.

Quel bilan faites-vous de ces premiers jours ?ll Honnêtement, nous sommes satisfaits du déroulement de la fête. Nous espérons et faisons tout pour que cela continue.

N. B.

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