En plus des lignes saturées, et des prestations médiocres plaçant en situation de monopole les heureux bénéficiaires ; à l’image des bus déglingués semblables à des cercueils ambulants, le respect des horaires de départ notamment, ne semble pas de mise, devancé par le souci du remplissage qui est devenu, à force du temps, l’unique paramètre pour la gestion de ces départs, sans se soucier des désagréments qu’ils endurent aux voyageurs, et notamment aux travailleurs qui ont l’obligation d’arriver à l’heure à leur poste de travail. Ainsi des transporteurs organisent eux mêmes leurs mouvements en fonction de l’ordre de leur présentation à la station de bus, faisant la chaîne les uns après les autres et ne prenant le départ qu’une fois tous les sièges occupés.
A l’instar de plusieurs autres secteurs, celui du transport public des voyageurs, connaît des dysfonctionnements qui soumettent ses usagers à rude épreuve.Les travailleurs qui, chaque jour, les sollicitent pour rejoindre leur lieu de travail sont les plus exposés aux caprices des transporteurs et des dérèglements qui y règnent, au vu et au su des gestionnaires du secteur, qui ne daignent pas bouger le petit doigt pour améliorer la prestation mais aussi faire respecter la loi en vigueur. En plus des lignes saturées, et des prestations médiocres plaçant en situation de monopole les heureux bénéficiaires ; à l’image des bus déglingués semblables à des cercueils ambulants, le respect des horaires de départ notamment, ne semble pas de mise, devancé par le souci du remplissage qui est devenu, à force du temps, l’unique paramètre pour la gestion de ces départs, sans se soucier des désagréments qu’ils endurent aux voyageurs, et notamment aux travailleurs qui ont l’obligation d’arriver à l’heure à leur poste de travail. Ainsi des transporteurs organisent eux mêmes leurs mouvements en fonction de l’ordre de leur présentation à la station de bus, faisant la chaîne les uns après les autres et ne prenant le départ qu’une fois tous les sièges occupés.
Ce qui peut se faire en un quart d’heure, comme en une heure voire deux heures, selon les horaires de la journée, des jours de la semaine et des week-ends. Cette organisation des départs, appliquée au niveau de la station de bus de la daïra de M’chedallah, a créé une situation amusante par le fait que certains transporteurs, pour être les premiers de la chaîne le lendemain à la première lueur matinale, passent la moitié de la nuit, dans leurs bus, au niveau de la station. C’est dire la pénibilité de leur métier, livré à la loi de l’anarchie où personne ne trouve ses comptes, pas même, ces pauvres personnes qui recourent à ces pratiques par soucis de grignoter des revenus supplémentaires. En attendant que les responsables de la Direction du transport de la wilaya de Bouira, trouvent des solutions à cet état d’anarchie qui règne au niveau de la station de bus de la daïra de M’chedallah, des milliers d’usagers continuent à se soumettre à la dictature des transporteurs. Eux qui n’ont pour autres soucis, que d’arrondir leur fin de journée.
Nadia Hamani