C’est dans une ambiance très festine qu’a pris fin hier la 2e session du regroupement thérapeutique organisée à l’école des sourds-muets de Bgayet par l’Agence de développement social (ADS) au profit des enfants de la “tragédie nationale”. Animée par un disc-jockey, une soirée initiée par les responsables du regroupement a permis aux enfants, dont les parents ont été victimes du terrorisme, de chanter, de danser et d’oublier un temps soit peu leurs problèmes.Pendant les 21 jours qu’a duré la session, les 48 enfants issus des willayas de Djelfa, de M’sila, de Sétif, de Tissemsilt et de Laghouat ont été suivis par une équipe composée de médecins, de psychologues et d’éducateurs spécialisés. L’équipe pluridisciplinaire, souligne le directeur du regroupement, s’est efforcée d’effacer autant que possible les séquelles laissées par les scènes d’horreur qu’ils ont vécues. “N’oublions pas, confie Rabah Setdak, responsable de la session, que certains de ces enfants ont assisté au massacre de leurs parents.” Et il explique que le but visé par le regroupement est de donner un peu de joie à ces enfants qui peuvent être considérés comme étant des pupilles de la nation.
B. Mouhoub