A l’initiative d’un collectif de jeunes à la tête duquel se trouvent MM. Menzouk Abdelkrim enseignant d’histoire et Oul Hadj Dai, militant au sein du Mouvement citoyen (Larouch), un hommage a été rendu à une figure emblématique de la révolution algérienne, Aliane H’mimi, fils prodige de Chorfa et ce à l’occasion du 20 août. Le centre culturel sis au chef-lieu de la commune a été baptisé Aliane H’mimi pour que nul n’oublie qui était ce héros. «Un peuple sans histoire est un peuple sans avenir. Si l’on ne sait rien du chemin qui nous a guidé jusqu’ici, on ne saura pas plus des chemins que nous devrons suivre demain à la rencontre de notre avenir» repétent avec zéle ces jeunes soucieux de l’histoire. C’est à la base de ces convictions et idées qu’est né ce travail de mémoire. Ce collectif envisage de multiplier ses actions, notamment, le jour du 1er Novembres prochain. Aliane H’mimi, un homme qu’il ne faut pas oublier. Nè le 13-11-1923 à Chorfa, fils de Salah et de Adnane Messouda, père de trois enfants, il a appris le Coran dans le cœur et l’esprit. Il fut un fervent militant au sein du PPA où il exerça différents postes de responsabilité dans les années 40. En 1955, il se rendit en France où on lui confie un poste de grande responsabilité au sein du Front de libération nationale. Parmi les personnes qu’il connut, on citera Bachir Boumaza. Il fut également un responsable de wilaya au sein du Front de libération nationale avant que la police française ne l’emprisonne en 1960 avec 35 autres militants. Emprisonné à Paris jusqu’à l’indépendance, il revient au pays où il occupa un poste de directeur d’une unité industrielle. Il participa aux élections législatives. Il perdit la vie au cours d’une accident de la circulaion survenu en 1979.
K. N.