Des citoyens de Lakhdaria habitués à prendre des vacances en période estivale, hésitent à trancher sur la décision. Ils ont la sensation que les sorties prolongées effectuées en mer, ou en montagne, ne connaîtront pas la même durée, ni le même temps imparti.
Les goûts, les choix et l’âge, entrent en ligne de compte dans l’option pour telle ou telle destination ; aussi, tout un chacun ne programme ses vacances qu’en fonction des moyens financiers dont il dispose.
Un sujet qui ne laisse pas indifférents les résidants de Krichiche, Lekouir ou Tizi-lvir. Pour Fouad, un lycéen de 17 ans du premier quartier : “Les choses différentes cette année, tout le monde est concentré sur la Coupe du monde, on fait partie des 3 milliards de téléspectateurs qui suivent l’événement.” Cet événement réunissant l’élite footballistique du monde entier ne s’achèvera qu’à la mi-juillet, une période où on enregistrait par le passé des départs massifs de vacanciers mais il existe quand même ceux qui ont fait le déplacement vers Boumerdès-plage, tel Ali, un enseignant habitant à Tizi-Lvir. “Le jour où j’ai été il a fait une chaleur torride à Lakhdaria, mais l’eau était froide à vous donner la chair de poule.” En voyant le peu de monde qu’il y avait sur la plage, Ali a d’abord lié cela aux joutes de la Coupe du monde, puis en touchant l’eau froide, il a compris pourquoi le lieu est déserté.
En plus de cela, les campeurs hésitent encore à faire usage de leur tente, et sont découragés, du fait de ces températures oscillant entre 25 et 27°,; du ciel gris, et ensuite à cause des averses torrentielles.
A la clôture du grand rendez-vous de la balle ronde le 13 juillet, il ne restera aux retardataires que 17 jours de congés, puis ils verront le mois de Ramadan approcher.
Des vacances, estime Abdelkrim un père de famille de Krichiche, “qui seront écourtées il n’y a pas de doute. Elles seront noyées par la Coupe du monde”.
A. C.