Beaucoup de foyers de Aomar ne captent pas l’eau à son retour du réservoir dont la gestion relève de l’ADE, une infrastructure hydraulique d’où ne part pas la pression adéquate pour atteindre tous les consommateurs.
Ceux qui en souffrent, ce ne sont pas les résidants des habitations de type chalet ou rez-de-chaussée, telles les anciennes maisons des cités Bouiri Kaci, ou Sadi Moussa les réclamations proviennent plutôt des HLM qui sont particulièrement touchées par la “rareté” de la denrée, ces habitants disent avoir acheté une citerne, et un surpresseur, ce dernier comme son nom l’indique, est une sorte d’amplificateur de la pression, pouvant propulser l’eau à des niveaux supérieurs.
A titre d’exemple, sur l’un des immeubles de la cité Djouahri, située en face du marché hebdomadaire, deux occupants du dernier étage n’ont pas trouvé mieux, et plus pratique, que d’acheminer un long tuyau en PVC de leur logement jusqu’au rez-de-chaussée, lieu où est installée la citerne dotée d’un surpresseur. Idem pour le Hay des frères Merahli avoisinant la cité Bouiri Kaci où, on peut voir sans difficultés, la multitude de citernes déposées à même le sol, et bien appuyées aux façades extérieures, certaines d’entre-elles alimentent les derniers paliers par le bais des surpresseurs dont elles sont équipées. Le même procédé est appliqué par les propriétaires des logements CNEP, implantés à proximité du lycée Aomar, et le nouveau CFPA, qui à force de voir les ruptures se répéter, et dont le débit faible, n’arrive pas à certains étages, n’ont pas hésité à recourir aux surpresseurs pour faire couler l’eau chez eux.
Remarquant la préoccupation des locataires, et l’intérêt qu’ils portent au matériel garantissant la sortie de crise, les quincailliers de la localité n’ont pas manqué de s’approvisionner en quantités suffisantes en citernes et autres surpresseurs.
A. Chérif