Avant-hier, vendredi vers 20h, un jeune homme a été accidentellement tué par une troupe de l’ANP, en faction à la sortie est de Khemis El Khechna.
Au volant de sa voiture, l’individu en question aurait refusé de s’arrêter au niveau du barrage précité.
Ayant, alors, suspecté le danger, un militaire fît usage de son arme automatique, a-t-on indiqué. Les rafales tuèrent sur le coup le conducteur. La victime venait d’être devancée, quelques minutes plus tôt, a-t-on signalé par un cortège nuptial ayant emprunté le même axe routier. Durant ces trois derniers mois, deux autres personnes ont été malencontreusement tuées, l’une par la police et l’autre par des soldats de l’ANP, au Sahel de Zemmouri et au niveau du piémont de Sidi Ali Bounab. Les services locaux de sécurité sont constamment sur le qui-vive, donc pratiquement sous tension, dans ces zones sensibles de Boumerdès où l’hydre islamiste a planifié encore récemment des attentats à l’explosif et une attaque-kamikaze à la voiture piégée.
La menace terroriste plane sous différentes formes, notamment à l’est de cette wilaya. Craignant d’être racketé par la serriate locale de l’ex-GSPC, le gérant d’une station multi-service a fermé son infrastructure du côté de Baghlia, pendant trois jours, la semaine passée. Il aurait réclamé la protection des autorités, avant de reprendre ses fonctions, a-t-on signalé.
Salim Haddou