Formation professionnelle / Vers une offre répondant aux besoins de chaque secteur économique

Partager

 » La rentrée 2010-2011 offre une centaine de formations répondant aux besoins des différents secteurs économiques ». Cette annonce a été faite par la directrice de l’organisation et du suivi au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

S’exprimant hier matin, lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, Mme Ounissa Alloun a précisé dans ce sens, que “ces formations ont été décidées à partir d’un calendrier de concertation qui a été établi avec certains secteurs, en vue de clarifier leurs besoins qui sont en notre possession”. A noter dans le même contexte, que les spécialités auraient même été adaptées aux besoins des wilayas. “Nos directions de wilaya ont été sollicitées pour repérer localement les besoins de leur environnement économique», poursuit encore l’invitée de la Radio nationale.

L’objectif assigné à cette mesure, est de répondre à la demande locale en matière de main-d’œuvre qualifiée. Pour ce faire des mécanismes de concertation ont été mis en place aux niveaux local et national.

Outre ce dispositif, le Conseil national de partenariat regroupe tous les départements ministériels pour mieux identifier les besoins de chaque secteur.  » Une nouvelle stratégie qui vise avant tout une meilleure adaptation de nos formations et une meilleure optimisation de nos capacités de formation », explique Mme Ounissa Alloun.

Elle enchaîne : “Il s’agit notamment de recenser les besoins au niveau local pour adapter les formations dispensées dans chaque établissement à la demande des secteurs utilisateurs”.

Selon elle, l’offre se voit ainsi orientée vers certaines branches plus que d’autres selon le programme de développement de chaque région, à l’image du secteur de l’industrie, du bâtiment, de l’hôtellerie et du tourisme…

Sur ce registre, la directrice de l’organisation et du suivi fera savoir que “notre nomenclature comporte une vingtaine de branches professionnelles. Elle couvre les différents domaines d’activités liés aux programmes de développement”. Par ailleurs, et s’agissant de la qualité de la formation dispensée, notamment aux stagiaires des CFPA, jugée très précaire, l’intervenante a souligné à cet effet, que “le ministère planche actuellement sur la mise en place d’une démarche de qualité au niveau de la formation professionnelle”. Le secteur, affirme Mme Alloun, dispose d’un potentiel important en termes d’infrastructures réparties à travers l’ensemble du territoire national. “Il peut, à travers son organisation pédagogique et son mode de formation, faire face à l’importante demande qui l’attend après la publication des résultats du bac», a expliqué Mme Ounissa Alloun qui répondait à la question de savoir si la capacité d’accueil de son département est en mesure de répondre à une éventuelle forte demande.  » Les CFPA disposent, à eux seuls, d’une capacité de 170 000 postes de formation à offrir pour cette rentrée», a indiqué l’invitée de la Radio nationale qui ajoute que “le problème se pose en revanche pour les instituts dont le nombre ne dépasse pas 80 au niveau national. Leurs capacités d’accueil sont plus ou moins limitées”.

Lemya Ouchenir

Partager